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GALISSA-LIEBESKIND 4TET «Talking Strings»

François Gallix contrebasse Stéphane Foucher batterie Ibra Galissa kora Marc Liebeskind guitare

La kora, n’est pas souvent transcendée par les grands maîtres de l’instrument actuels. Ils se contentent la plupart du temps de revisiter un répertoire vieux de centaines d’années. Ibra Galissa, a trouvé de nouvelles voies que je n’ai écouté nulle part ailleurs. Un mélange de musique mandingue, afro-portugaise, m’balax; une architecture d’improvisation entre le jazz et le flamenco, une virtuosité époustouflante. Ajouté à quelques influences indiennes ramenées de mes longs séjours et bien sûr… le jazz, puisque cette musique n’a jamais cessé de m’habiter. J’ai oublié : une section rythmique de rêve.

En 2004, à la sortie de leur premier album sous le nom de groupe « Taffetas », la presse internationale a salué le premier opus de la rencontre entre Ibra Galissa et Marc Liebeskind. Aujourd’hui, les 2 complices ont décidé de renouveler l’expérience, riche de leurs rencontres réciproques. C’est en 4tet et orientés « jazz » qu’ils s’aventurent avec la merveilleuse section rythmique composée de François Gallix et Stéphane Foucher.

« Taffetas interweaves a cascading Kora with intricate guitar and thrumming bass to hypnotic effect. »The Observer « Taffetas, frappe d’emblée par ses sonorités nouvelles, par son souffle puissant, par l’espace qui s’en dégage. Les cordes sre séduisent, se frôlent et s’emballent sans tomber dans le piège du disque de kora virtuose ni dans celui du projet de fusion douteux. Un album qui s’écoute comme il s’est fait : d’une seule traite. »Vibrations « Le guitariste Marc Liebeskind, s’allie avec le joueur de kora guinéen Ibra Galissa. Ils tissent ensemble une musique dans laquelle l’esprit mandingue, l’intelligence improvisatrice du jazz et les allants mystiques de la musique classique indienne se croisent et se complètent avec raffinement. »Mondomix « Coup de coeur »

Marc Liebeskind a effectué ses classes au conservatoire de musique de Genève, à la Swiss Jazz School de Berne et aussi à New York avec les maîtres de la guitare contemporaine, John Scofield, John Abercrombie et Bill Frisell. De retour en Suisse en 1985, il forme le « Marc Liebeskind Quartet » qui entama jusqu’en 1997 un travail sur la dynamique, les contrastes et les formes peuconventionnelles qu’elles soient aux couleurs brésiliennes ou plus urbaines, pour une exploration des timbres et des idées du moment. Un « jazz » résolument actuel que le groupe jouera sur les scènes de nombreux festivals de pays européens ainsi qu’en Afrique et au Brésil. Durant cette période, il collabore aussi à de nombreux projets allant du duo au big bands et se consacre à l’enseignement, entre autres aux ateliers de l’AMR. Il se forme également à l’art de la prise de son. Depuis 1997, son itinéraire musical se poursuit en Afrique au rythme des musiques Mandingue et Wassoulou, rencontre concerts et apprentissage avec des grands maîtres de cette musique, Toumani Diabaté, Bassekou Kouaiyté, Kélétigui Diabaté. Ce travail aboutira à la formation du groupe « Taffetas » qui aura une portée internationale, concerts en Angleterre, France, Suisse, Italie, Espagne, Corée du Nord; Zanzibar et Tanzanie. Parallèlement, depuis 2000, ce fût la découverte de la musique classique de l’Inde du Nord, où il étudie avec plusieurs maîtres de cette musique durant dix ans. Pour répondre à ses aspirations musicales, il entreprend la modification d’une guitare et conceptualisait la « Sit-Guitare » sur laquelle il joue depuis, de la musique Hindustany, mais aussi son propre répertoire basé sur des ragas. Pendant cette période, il se produit en Inde et en Europe avec des grands noms de cette musique, Pandit Anindo Chatterjee, Rakesh Chaurasia, Rupak Kulkarni, pour en citer quelques uns. Il crée le groupe en 2006 « GendeRevolution » avec le tablaiste de Calcutta Nabankur Battacharia et le violoniste de Bénarès Sukdhev Mishra. Il fonde un autre trio avec le flûtiste Guillaume Barraud et le tablaiste Prabhu Edouard fin 2009 pour renouer en partie avec son passé jazz. Toujours parallèlement, il crée le Nomad Hip Studio avec lequel il se déplace depuis 1998, des enregistrements en Inde, en Afrique et en Europe de plusieurs musiciens et de ses propres productions. Il devient de fait producteur et éditeur et fonde en 2009 le label « New Healing Sounds ». En 2014 il recommence à jouer avec Ibra Galissa et forme le « Galissa Liebeskind quartet ».

Ibra Galissa est né à Gabo en Guinée Bissau en 1982. Issu d’une famille de griots exceptionnels où la kora est présente depuis toujours. Son père Djaliba Galissa était un homme immensément respecté et sa maison était un lieu où tous les étudiants voulant se perfectionner dans l’art de jouer la Kora étaient bienvenus. Ibra commence d’abord par jouer du djembé à l’âge de 7 ans et commence à se produire avec cet instrument à l’âge de 11 ans. Paralellement à partir de 8 ans il commence à jouer de la kora en autodidacte. Vu que Gabo est la Mecque de la kora en Guinée Bissau, il s’est abreuvé de toutes les influences qui s’y trouvaient. Ibra a 9 ans lorsqu’il accompagne Mandogo Diabaté pour sa première apparition en concert avec une kora. A 10 ans il part vivre chez son oncle, grand joueur de kora Sekou Kouyaté Galissa à Thies au Sénégal. A 18 ans il s’installe à Dakar et commence à jouer avec tous les musiciens connus du moment. Il vient s’installer à Lisbonne en 2000 et y vit depuis lors. Il participe au groupe « Taffetas » et la sortie de la leur album aura une portée internationale. Il joue avec Youssou N’dour, Seni Camara, Eneida Marta, Maio Kopé, Carinha Gomes, Maneica Costa, Kimi Diabaté, Chara Tavareis, Dino Santiago, Amy N’diaie, Paulo Flores. Don Ticas. Sambala Kanoté, Juka Delgado, Nino Galissa.

François Gallix joue la contrebasse agricole. Après des études classiques, il se tourne vers le jazz à 14 ans. En 1995, il est l’un des créateurs du collectif MU (1er prix concours jazz à Vienne 95 et la Défense 96) et du Crescent jazz club de Macon au sein desquels il côtoie ou travaille avec de nombreux musiciens Français et internationaux tels que M. Graillier, A.Jean Marie, C.Vander, P. King, S. Grossman, F. Chassagnite… Depuis 1998, il participe à des tournées Europe, Afrique, USA et joue régulièrement avec G. Torrent, T. Pagano, F.D’Oelsnitz, C.Lolo Bellonzi et dans le quartet de G. Horellou avec Ari Hoenig (drums). Il est également membre du groupe de J.S.Simonoviez « Transition Cosmic Power » et de la formation de Clara Simonoviez (voc). En parallèle il enregistre et joue avec Linda et Pierre Mangeard dans le projet « Jazzanas ».

Stephane Foucher est un batteur né en 1970. Il commence à l’age de 15 ans le métier de batteur de jazz dans le berceau Rhône-Alpes du jazz hexagonal. Cinq ans plus tard il rejoint Paris. L’American Center lui accorde pour deux ans, une résidence à la Cité Internationale des Arts. Il rencontre: Michael Felberbaum, Russ Spiegel, Gary Bruntonet forment ensemble le quartetGuitar Hell et joue avec Mra Oma Brotherhood 6tet, François Thébergemedium band, Steve Potts 4tet, François Chassagnite4tet, Manuel Rocheman trio, Michel Zenino 4tet, Christian Bruntrio, Loops (Prost/Gallix/Foucher), Stéphane Persiani5tet, André Villéger 4tet. Actuellement il est le batteurde Eric Prost4tet (EP4), L’Equilibre de Nash de Jean Charles Richard & Eric Prost, Crescent 4tet, Ogham, Frédéric d’OElsnitz trio, Manuel Gesseney 4tet… Stéphane à joué avec nombre de musiciens Français et Américains tels que: Cedar Walton, James Moody, Stéphane Belmondo, Alain Jean Marie, Christian Brun, Gilbert Rovere, Horace Parlan, François Chassagnite, Archie Shepp, Baptiste Trotignon, Jerry Edwards, André Persiani, Roger Guérin, Luigi Trussardi, Lionel Belmondo, Wayne Dockery, Stafford James, Ingrid Jensen, Eric Lelann, Peter King, Bill Mobley, Pierre de Bethman, Bobby Porcelli, Ronnie Patterson, Sarah Lazarus, Joe Lee Wilson, Georges Mraz, Gene Perla, Glenn Ferris.